Exposition solo présentée au Centre d'exposition d'Amos, du 7 septembre au 11 novembre 2012.
Le corpus Les Solitairesmontre des tableaux de paysages banals et apparemment dépourvus d’intérêt, mais qui, inconsciemment, marque l'imaginaire collectif. Intéressée par le devenir des cultures en contexte de mondialisation, je donne à voir ici des non-lieux1 ou des lieux abandonnés, comme métaphores de la perte des repères identitaires et relationnels. Dans chacune des œuvres de ce projet, nous voyons la trace de l'homme dans le paysage et le passage du temps qui fait son effet. Une réflexion quasi métaphysique sur l'aspect éphémère des choses et le désir — visible surtout dans la série photographique Relation -- d'entrer en contact avec quelque chose de permanent, voire de transcendant.
1.L'anthropologue Marc Augé a défini le non-lieu comme étant un espace qui ne crée ni identité, ni relation, ni lien social, bref, un endroit où l'être humain reste anonyme, comme un aéroport, un supermarché, une autoroute, un hôtel, etc. Ref: Non-lieux, introduction à une anthropologie de la surmodernité, Le Seuil, 1992.